J'ai un poème à la tête
Dans cette série le corps et l’espace sont mis en conversation jusqu’à se fondre l’un dans l'autre. L’artiste se met en scène dans un espace déserté, laissé à l’abandon, métaphore de l’être et dans son environnement. Elle explore la contrainte, le subi, les limites. Son propre corps recroquevillé, laissé pour compte est astreint et s’affirme comme le lieu même du délitement de l’être.
Le traitement photographique appelle la neutralité. L’image semble pouvoir à tout moment s’estomper jusqu’à devenir transparente telle que l’artiste se ressent.